Humanisme
L’humanisme. Ce qu’il est et ce qu’il n’est pas. Ce qu’il facilite et ce qu’il s’interdit. Mais aussi, ce en quoi il « accompagne l’homme qui se construit » spirituellement.
L’humanisme, c’est donc le fondement…
Une analyse qui donne corps à l’ensemble de l’ouvrage et nous indique la seule voie acceptable pour mettre en œuvre son propos.
Extraits du livre :
Dante Alighieri
Citation du Purgatoire dans laquelle le poète évoque le partage :
« Comme vos désirs ont pour objet
ce qui diminue si on le partage,
envie vous gonfle de soupirs.
Mais si l’amour de la sphère suprême
tournait vers le haut vos désirs,
votre cœur n’aurait pas cette crainte ;
car, plus sont là-bas ceux qui disent “nôtre”,
plus chacun a de bien en sa possession. »
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L’humanisme n’est ni un but ni un combat en soi. Il est un repère, un moyen de découverte, d’accompagnement et d’aboutissement du devenir humain. Telle est la source qui devient un fleuve grossi par ruisseaux et rivières, transforme son environnement et se jette dans l’océan qui alimente la source. Tel est l’homme sorti du limon, amélioré et grandi par l’expérience humaine, en des cycles chaque fois plus évolués ; il affine et transforme toujours plus la matière et rejoint toujours plus profondément l’esprit.
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L’humanisme est la voie qui guide l’humanité, le courant qui l’entraîne, et le mouvement des activités humaines solidaires qui transforme le courant et prolonge la voie. Si donc l’humanisme entraîne tout homme qui entre dans son courant, c’est bien l’action humaine solidaire, poussée par le courant, qui développe le mouvement humaniste et prolonge la voie de l’accomplissement humain.
Chaque étape de l’accomplissement humain est une réalité supérieure, une nouvelle dimension d’échanges humains, une autre compréhension de la vie.
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L’humanisme n’est pas un sourire crispé. Il peut être l’œil vif et la verve truculente, la badine vaillante mais aussi la compréhension pétillante.
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